La plupart des insectes auxiliaires recherchent des abris pour passer l’hiver : plantes sèches, tas de bois, muret de pierres sèches, cavités d’arbres, sous les écorces,… . S’ils ne trouvent pas ces refuges dans le jardin, la plupart d’entre eux vont mourir lorsque arriveront le froid, la neige ou encore le gel.
Prenons exemple sur la chrysope et la coccinelle : pour échapper au froid, ces dernières essaient de s’introduire dans les maisons en automne. Mais les conditions de vie à l’intérieur de nos habitations ne leur laissent guère de chance de survie (chaleur, sécheresse,…). Ainsi l’installation d’un refuge* approprié vise à combler le déficit en abris naturels dans le jardin.
Bûche percée, fagot de tiges creuses, boîte à chrysope, hôtel à insectes*,… Il existe aujourd’hui de nombreux modèles, n’hésitez pas à en expérimenter quelques-uns.
D’ailleurs vous pouvez construire vous-même de petits abris comme le fagot de tiges creuses pour les abeilles solitaires. Pour cela, assemblez un petit fagot de tiges de ronces sèches, de framboisiers, de bambous,… d’une quinzaine de centimètres que vous disposerez dans un endroit ensoleillé à une hauteur de un mètre.
Rien de plus simple que de réaliser un abri à perce-oreille. Prenez un pot de terre cuite que vous retournerez en y intégrant de la paille. Ces fourrages seront maintenus par un grillage. Votre pot pourra être ensuite suspendu à un arbre mais de manière à ce qu’il soit en contact avec le tronc.