En transportant le pollen d’une fleur à une autre, ces insectes jouent un rôle fondamental dans la reproduction des plantes.
Un petit insecte poilu, à l’abdomen roux vif, fait au printemps des allées et venues devant la fenêtre pour s’introduire dans le trou d’évacuation de l’eau. Pas de doute, une osmie en manque de logement a décidé de loger ses larves à cet endroit. Cet insecte fait partie de la famille des abeilles solitaires, qui apparaissent au début du printemps. Elles butinent avec assiduité les premières fleurs pour se nourrir et fabriquer la pâtée de nectar et de pollen qui nourrira ses larves. Ce faisant, elle assure la pollinisation des plantes.
Reconnaissable à son derrière tout blanc, le bourdon terrestre est l’un des plus communs du jardin et l’un des plus précoces. Alors que les abeilles rechignent au printemps à sortir par temps froid, la femelle du bourdon s’aventure dès la fin février à la recherche des rares fleurs déjà ouvertes : chatons de saule, prunellier sauvage, lamier pourpre, pissenlit, pulmonaire… Toujours active, cette future reine est en quête d’un trou dans le sol ou sous le plancher de la cabane du jardin, ou d’un ancien terrier de mulot, pour y fonder une nouvelle colonie, qui atteindra en été 400 à 500 individus qui participeront à leur tour à la pollinisation des plantes.
Ce sont des mouches qui évoluent de fleurs en fleurs. A l’instar des syrphes adultes, elles réalisent du surplace en volant mais sont nettement plus grosse et ressemblent plus à des abeilles.